Introduction

Cet été 2016 du 7 au 18 septembre ont eu lieu les quinzièmes jeux paralympiques à Rio de Janeiro au Brésil. Le but est de permettre aux athlètes ayant un handicap physique ou mental de se surpasser et de réaliser des performances semblables à celles d'athlètes olympiques valides.

La France obtient la douzième place sur un ensemble de 160 pays avec 14 médailles de bronze, 5 d'argent et 9 d'or.

Ce n'était que la sixième fois que ces jeux paralympiques étaient rediffusés à la télévision. C'est un total de 4350 athlètes qui participent, la plupart, à l'aide de prothèses sportives.

Une prothèse est un appareillage externe dont le but est de remplacer une partie du corps humain, un organe ou une articulation. Son objectif est donc de rétablir la fonction qui est compromise. On distingue deux types de prothèses : les exoprothèses qui remplacent le(s) membre(s )amputé(s) et les endoprothèses qui sont implantées dans le corps.

L'amélioration des performances d'un athlète invalide est directement liée aux progrès techniques permettant d'obtenir des prothèses de plus en plus perfectionnées.

Nous étudierons ici une exoprothèse: la flex-foot cheetah, la lame des champions. C'est une prothèse sportive fixée au niveau du tibia remplaçant la jambe et permettant à son utilisateur de courir.

Comment la prothèse tibiale permet-elle d'améliorer les performances d'un athlète invalide?

Nous comparerons dans un premier temps la composition d'une jambe valide aux principaux éléments de la prothèse. Enfin nous étudierons une prothèse sportive: la flex-foot cheetah.

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